Le MEDEF soutient la proposition de la Commission européenne d'adopter une période transitoire supplémentaire au-delà de la date butoir du 1er février 2014. Selon les termes de cette proposition, les virements et prélèvements qui ne seraient pas effectués au format SEPA continueraient d'être acceptés durant une période de 6 mois, soit jusqu'au 1er août 2014.
A quelques jours de la date butoir et au regard des statistiques de migration qui révèlent que 70 % des virements et 35 % des prélèvements sont au format SEPA, cette initiative permettrait d'éviter un risque opérationnel majeur pour un nombre significatif d'entreprises et plus particulièrement de TPE et de PME qui ne seraient pas encore prêtes. Il s'agira de leur éviter de se retrouver dans l'impossibilité d'encaisser les règlements de leurs clients, de régler leurs fournisseurs ou encore de payer les salaires à partir du 1er février 2014, ce qui dans la conjoncture actuelle serait extrêmement préjudiciable pour notre économie.
Pour Thibault Lanxade, président du pôle Entrepreneuriat et croissance : « il est impératif que nos TPE et PME ne soient pas fragilisées par le passage au SEPA. Un délai permettrait aux chefs d'entreprise de s'adapter et de faire les démarches nécessaires. Soyons pragmatiques et prenons soin de nos entreprises ! »
Pour rappel, le SEPA (Espace Unique de Paiement en Euro, Single Euro Payments Area en anglais) est le format unique mis en place pour les prélèvements et les virements effectués en Europe. Il remplacera définitivement les anciens modèles domestiques. Les dernières statistiques de migration à fin décembre 2013 révèlent que 70 % des virements et 35 % des prélèvements sont au format SEPA.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire