Source : Economie Matin (16/12/2013)
Près de quinze ans après le lancement de la stratégie de Lisbonne et l'introduction de l'euro en 1999 – une monnaie paneuropéenne qui allait révolutionner l'utilisation et la circulation de l'argent dans l'ensemble de l'Union européenne (UE) –, nous approchons de la date limite pour entrer en conformité avec l'espace unique de paiement en euros (SEPA), lequel s'inscrit dans le prolongement logique de l'euro en matière de paiements.
Cette règlementation, qui doit entrer en vigueur le 1er février 2014, permettra de créer un espace de paiement unifié dans l'ensemble de l'UE, augmentant la rapidité et l'efficacité des paiements tant au niveau national que transfrontalier, tout en réduisant les frais encourus par les entreprises chaque année dans tout le continent pour les absences, les retards ou les erreurs de paiement.
Pourtant, malgré les avertissements répétés des nombreux organismes et institutions chargés de la mise en œuvre du SEPA dans l'ensemble de la zone euro – sans parler du travail accompli par les banques et autres organismes de paiement –, nombreuses sont les entreprises qui n'en ont pas tenu compte et ont attendu jusqu'à la dernière minute pour procéder à la migration et à la mise en conformité de leurs données.
Certaines de ces entreprises ont supposé, à tort, que l'entrée en vigueur du SEPA prendrait du retard ou serait annulée, ou encore que l'échéance serait reportée. Cette décision incombe à la Commission européenne, qui n'a pourtant jamais laissé entendre de telles éventualités. Ceux qui comptaient sur un tel scénario ont misé sur le mauvais cheval : le SEPA est aujourd'hui une réalité qui approche à grands pas.
Dès lors, quelles alternatives s'offrent aux entreprises qui n'ont pas encore engagé les démarches pour se mettre aux normes ? La solution ne se trouve guère dans la non-conformité, le SEPA étant une obligation légale établie par le droit européen et les anciens systèmes de paiement (notamment les chambres de compensation nationales) à partir desquels ont été réalisées les transactions jusqu'à ce jour étant amenés à disparaître.Ignorer cette échéance n'est donc tout simplement pas une solution envisageable.
Cette transition peut durer, en fonction de l'étendue des exigences d'une entreprise en matière de paiements, entre six et douze mois. À seulement trois mois de l'échéance, il est donc indispensable pour toute entreprise ne parvenant pas à respecter le délai imparti de recourir à une solution de secours.
Heureusement pour les sociétés concernées, il existe diverses solutions qui leur permettront de gagner du temps (...)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire