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mardi 15 avril 2014

UNIVERSWIFTNet 2014 : « Payer n’est pas joué »

Communiqué de presse

La 11ème édition d’UNIVERSWIFTNet, Forum annuel de la relation entre les banques et les grandes entreprises, a eu lieu mardi 18 mars au Palais Brongniart. Une édition placée sous le signe de 007, qui a permis à tous les James Bond de la trésorerie de devenir de parfaits agents secrets spécialistes des paiements. A l’ordre du jour, les visiteurs ont pu assister à des conférences sur les enjeux de la réglementation EMIR, la mise en oeuvre et les prochaines étapes du SEPA ainsi que sur l’actualité des paiements internationaux et participer à des ateliers organisés par de nombreux partenaires. Nous vous proposons de retrouver dans ce flash d’actualités les échanges consacrés à EMIR et au déploiement d’un espace unique de paiement en euros, deux enjeux majeurs pour l’industrie financière cette année.

Permis de payer : EMIR, un nouveau cadre pour les produits dérivés 


Alors que la crise financière de 2008 a démontré les faiblesses et les risques des produits dérivés, l’Europe a répondu en développant un cadre législatif strict permettant de mieux contrôler les produits dérivés de gré à gré. Monsieur Philippe Pellé, conseiller au sein de la DG Marché intérieur et services à la Commission européenne, a ainsi éclairé les participants d’UNIVERSWIFTNet sur la réglementation EMIR et sa mise en application par les différentes parties-prenantes concernées. 

Sous l’impulsion du travail du G20, l’EMIR a vu le jour afin de créer les conditions nécessaires au retour de la confiance sur les marchés. En effet, face à la faillite de l’ancien système, l’Europe a apporté des réponses concrètes et complètes : création d’organismes de tutelle (EBA, ESMA, EIOPA et ESRB), renforcement des fonds propres des banques avec Bâle III, réglementation EMIR (European Market Infrastructure Regulation)… l’Europe a mis en place un nouvel environnement transparent et sécurisé pour les produits dérivés. Avec l’EMIR, la Commission européenne et le G20 souhaitent réduire le risque de marché et de contrepartie, augmenter la transparence et améliorer l'intégrité et la supervision du marché. 

Initiée en 2009, cette initiative est aujourd’hui en cours d’application puisque depuis le 12 février 2014 les institutions concernées par les obligations de reporting EMIR doivent déclarer leurs transactions auprès de l’un des référentiels centraux nouvellement agréés. L’EMIR a notamment pour objectif de réduire le risque de contrepartie en ordonnant la compensation par des contreparties centrales (CCP) pour les contrats de produits dérivés standardisés et d’augmenter la transparence en obligeant les participants du marché à consigner les positions et toutes les transactions non compensées par une CCP dans des référentiels de transactions. En outre, cette réglementation permet de réduire le risque opérationnel en favorisant la standardisation des termes de droit des contrats de produits dérivés et du traitement des contrats.


L’EMIR représente un challenge pour les entreprises concernées mais doit surtout être perçue comme une précieuse opportunité afin d’améliorer la performance opérationnelle de gestion des opérations dérivés et gagner en sécurité. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’ESMA : http://bit.ly/1dinNVu

Les paiements sont éternels : En route vers l’union bancaire


L’union bancaire doit créer les conditions du retour de la confiance et constitue un levier primordial pour relancer le crédit et la croissance. Alors qu’en début d’année, le report de la date de migration au SEPA, initialement prévue le 1er février 2014 et décalée au 1er août, a créé la surprise au sein de la communauté financière, la transition reste plus que jamais d’actualité. Malgré une bonne progression des taux de transition fin 2013, les premiers mois de 2014 ont montré l’existence d’un plafond difficile à dépasser. En effet, certains petits émetteurs, à l’image des PME, sont en retard et n’ont pas tous saisi les avantages du passage à un espace unique de paiements en euros.


Parmi les points de difficultés relevés par les professionnels, Hervé Postic, directeur général d’Utsit et organisateur d’UNIVERSWIFTNet, a rappelé que, si les virements SEPA étaient simples, il n’en est pas de même des prélèvements. « La gestion des séquences, la complexité et l’hétérogénéité des informations en retour ont conduit à de grandes difficultés. Le traitement particulier des COM du Pacifique, les banques « inatteignables » alors qu’elles l’étaient, les comptes bancaires « indébitables » alors qu’ils l’étaient, et tant d’autres éléments, ont aussi parasité les migrations des grands émetteurs… Tirons‑en ensemble une expérience: le prélèvement SEPA est complexe, mettons tout en oeuvre pour atténuer cette complexité ou la masquer, aux yeux des créanciers comme des débiteurs », a-t-il expliqué.


Les trésoriers d’entreprise ont travaillé pendant des mois pour être prêts pour les nouveaux formats et perçoivent aujourd’hui les bénéfices d’un tel projet. En effet, la migration au SEPA permet aux entreprises de gagner du temps tout en réduisant les coûts associés et d’améliorer l’efficacité dans les envois d’informations aux clients. En réduisant le nombre de comptes bancaires, les entreprises améliorent la gestion de leur trésorerie. Globalement, les avantages directs de la mise en place du SEPA sont estimés à 123 milliards d’euros selon la BCE.


« L’entrée en vigueur d’un espace unique de paiements en euros représente un nouveau départ. Nous avons par exemple déjà constaté l’annonce de nouvelles normes comme PSDII. L’émergence de nouvelles versions du SEPA ne doit pas être vue de façon négative tant que les exigences des clients et l’efficacité des process sont respectées. Le SEPA devrait être l’occasion de développer de nouvelles innovations, ce qui est un signal positif pour la communauté financière », commente Thierry Chilosi, Head of Banking Initiatives, EMEA, de SWIFT.


Aujourd’hui, on entrevoit les prochains défis du SEPA, une fois que la transition sera effective pour l’ensemble de l’industrie. La poursuite de l’intégration du marché unique des paiements est décisive pour la communauté financière et le chantier de l’union bancaire doit continuer à avancer pour aller encore plus loin puisque la transition se poursuivra jusqu’en 2016 pour les pays de la zone non-euro.


La norme internationale ISO XML 20022 utilisée dans le SEPA sera peu à peu utilisée pour l’ensemble des flux financiers et permettra donc d’harmoniser la gestion des flux bancaires. Une nouvelle étape interviendra également en 2016 avec la migration du TIP et du télérèglement. Les parties-prenantes impliquées doivent donc profiter des deux prochaines années pour optimiser leurs flux et profiter au mieux des progrès du SEPA.


Pour découvrir les témoignages d’Europcar, GDF et d’Elior, sur la façon dont ils ont géré cette transition, veuillez consulter le numéro d’UNIVERSWIFTNet Magazine en cliquant ici.

Pour plus d’informations sur l’offre Compliance, rendez-vous sur www.swift.com

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