Communiqué de presse
04 déc 2012
Une étude de Steria et Edgar, Dunn & Company (EDC) révèle qu’une entreprise européenne sur cinq (21 %) ignore encore les obligations liées aux prélèvements SEPA. Si plus de la moitié voient dans SEPA l’occasion d’optimiser leurs systèmes, moins d’un tiers seulement des entreprises ont déjà migré ou sont en cours de migration. Il semble donc que les entreprises européennes passent à côté des avantages promis.
Un rapport de Steria, leader des services informatiques aux entreprises et aux administrations, révèle qu’une entreprise européenne sur cinq (21 %) émettant des prélèvements, ignore encore les caractéristiques des prélèvements SEPA (Single Euro Payments Area) et que beaucoup passent à côté des avantages de la migration. Cette étude, préparée en collaboration avec le cabinet international de conseil en stratégie Edgar, Dunn & Company (EDC), s’appuie sur une vaste enquête réalisée par l'institut de sondages CSA auprès de 300 entreprises de 250 à 5 000 employés en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.
La grande majorité des entreprises de l’UE est concernée par SEPA, puisque toutes celles ayant recours aux transferts bancaires ou aux prélèvements en euros doivent migrer d’ici à février 2014. Pourtant, seul un tiers d’entre elles (31 %) a migré ou est en train de migrer vers la norme SEPA (42 % en Allemagne, 35 % en France et 3 % seulement au Royaume-Uni). 30 % des entreprises françaises et allemandes et plus de 60 % au Royaume-Uni n’ont pas encore entamé leur migration vers SEPA et le reste des entreprises sont seulement en cours d’évaluation du projet.
Malgré ce constat, plus de la moitié des entreprises européennes (54 %) reconnaissent que l’initiative sera bénéfique pour elles. SEPA est en effet une opportunité pour elles de se préparer aux défis futurs en repensant les systèmes et processus de gestion de cash pour mettre au jour des synergies entre leurs différentes business units; un avantage de taille dans la conjoncture économique actuelle. Mais pour profiter pleinement de ces avantages, les entreprises doivent absolument se préparer à réussir leur migration.
L’étude montre qu’un quart des entreprises européennes envisagent de solliciter des partenaires extérieurs pour les aider dans leur procédure de migration. On comprend, effectivement, que les moins préparées puissent être effrayées par l’ampleur de la tâche alors que le compte à rebours est bien entamé.
Jean-François Mansart, Responsable de la division Advanced Payments Groupe, explique : « Les entreprises qui ne voient dans SEPA qu’une contrainte de plus se trompent. Les plus visionnaires vont saisir l’occasion que SEPA leur offre d’optimiser leurs processus et systèmes de gestion de la trésorerie et de réduire leur exposition aux risques de fraudes et d’impayés. Mais elles doivent s’accorder des délais de planification suffisants pour éviter des erreurs potentiellement dommageables et s’assurer que les avantages compensent les coûts de migration. »
Pour accéder à l’Executive Summary du rapport, cliquez ici: www.steria.com/fr/rapportSEPA
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