Une récente enquête réalisée par bfinance auprès des corporates révèle l’ampleur de leur scepticisme à l’égard du SEPA. Pourtant, sur le papier, le SEPA présente de nombreux atouts comme la réduction des coûts via une concurrence accrue des banques de flux à l’échelle européenne.
Après bien des discussions, les responsables politiques européens se sont entendus il y a un an pour fixer une date butoir à l’adoption des moyens de paiements SEPA : au 1er février 2014, l’ensemble des virements et des prélèvements libellés en euros devront s’effectuer sous un format harmonisé à l’échelle d’une zone couvrant 33 pays d’Europe. Le temps presse. En France, la mobilisation en amont de la sphère sociale et des administrations n’a pas eu l’effet d’entraînement escompté sur les entreprises privées. Celles-ci déplorent un manque d’incitations à accélérer la mise en œuvre de leur projet SEPA. À leurs yeux, la migration au SCT et au SDD représente un budget conséquent, sans fournir pour autant, du moins l’estiment-elles, de nouveaux leviers d’optimisation pour leur organisation de trésorerie (...)
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