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vendredi 18 octobre 2019

Swift gpi : adoption réussie, instantanéité presque aboutie

Source : Journal du Net (14/10/2019)

Lancé en 2017, ce service permet de réaliser des paiements transfrontaliers plus rapides, transparents et traçables. Plus de 3 500 institutions financières l'utilisent.

Swift est peut-être un dinosaure dans le monde du paiement international mais il n'est pas fossilisé pour autant. Le système de messagerie bancaire international multiplie les projets ces dernières années pour faire face à l'offensive des nouveaux entrants comme l'entreprise blockchain Ripple. Un des plus marquants est certainement global payments innovation (gpi), lancé début 2017. Ce service permet aux entreprises clientes des banques du réseau Swift de réaliser des paiements transfrontaliers plus rapides, transparents et traçables. Un tracker leur permet de voir en temps réel et de bout en bout le statut de chaque paiement, jusqu'à sa confirmation lorsqu'il a été crédité sur le compte du bénéficiaire. "C'est un code que l'on peut tracker, un peu comme quand on envoie un paquet par la poste", résume Pierre-Antoine Dusoulier, fondateur d'Ibanfirst, société spécialisée dans le paiement international pour les PME et utilisatrice de gpi (…)


vendredi 29 mars 2019

La publication d’EMIR Refit attendue avant l’été 2019

Source : LEXplicite (28/03/2019)

A l’issue du trilogue entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement, un accord politique a enfin été trouvé le 5 février 2019 concernant la révision du règlement EMIR (EMIR Refit). Alors même qu’EMIR n’est pas encore applicable dans son intégralité, sa version révisée devrait être publiée au Journal officiel de l’Union européenne avant l’été. Le second volet d’EMIR prévoit des règles plus simples et plus proportionnées pour les produits dérivés négociés de gré à gré, réduisant ainsi les charges règlementaires pesant sur les acteurs de marché, sans pour autant compromettre la stabilité des marchés. Les plus petites contreparties financières seront notamment désormais exemptées de l’obligation de compensation (…)
 
 
 

vendredi 1 mars 2019

Andorre et le Vatican entrent dans la zone SEPA

Source : European Payments Council (EPC) (01/03/2019)

 

Le 1er mars 2019, la Principauté d’Andorre et l’Etat de la Cité du Vatican / Saint-Siège entrent dans l’Espace unique de paiement en euros (SEPA).

 
Ces entrées portent à 36 le nombre de pays dans l'espace européen des paiements : Les 28 états membres plus l'Islande, la Norvège, le Liechtenstein, la Suisse, Monaco, Saint-Marin, la Principauté d'Andorre et la Cité du Vatican / Saint-Siège.
 
Par voie de conséquence, tous les participants au scheme de l'European Payments Council (EPC) devraient être en mesure d'envoyer ou de recevoir des transactions de virements SEPA (SCT), des virements instantanés SEPA (SCT Inst) et des prélèvements SEPA (SDD) vers et depuis les participants des schemes SCT, SCT Inst et SDD de la Principauté d’Andorre et de la Cité du Vatican / Saint-Siège au fur et à mesure que leurs institutions financières adhéreront à ces régimes.
 
 
 
 
 

mardi 26 février 2019

L'Open Banking à l'ère des API, de l'intelligence artificielle et du Cloud

Source : Les Echos (26/02/2019)
 
L'édition 2019 du Paris Fintech Forum a été marquée par l'émergence du concept d'Open Banking, qui traduit un mouvement profond aux conséquences multiples sur les modèles bancaires.

Il ne s'agit pas d'annoncer la fin des modèles historiques qui, malgré tout, prouvent leur résilience année après année, mais de souligner que l'Open Banking est un bon aiguillon des révolutions actuelles, un voyage au long cours et dont on dit qu'il est sans retour. Open Banking : comme souvent, l'usage précède le droit Pour beaucoup de speakers du Paris Fintech Forum, la directive DSP2 est à l'origine de l'Open Banking en France et en…
 
 
 

jeudi 14 février 2019

Le marché de la Blockchain dans la finance va exploser selon IHS Markit

Source : La Tribune (Delphine Cuny, 12/02/2019)
 
Les revenus générés par des projets utilisant les technologies de registre distribué dans le secteur financier devraient dépasser 100 milliards en 2024 et atteindre 462 milliards en 2030 selon le cabinet IHS Markit. La finance restera le premier marché de la Blockchain dans la décennie à venir du fait des importants gains attendus de la suppression de certains intermédiaires.

Une croissance exponentielle dans les dix ans à venir. Le cabinet IHS Markit anticipe une très forte montée en puissance de la Blockchain - cette technologie née il y a dix ans avec le Bitcoin - dans l'univers de la finance. « À peine un jour se passe sans nouvelle annonce de banques et d'institutions financières qui utilisent la technologie Blockchain pour transformer des pans importants de leurs activités » relève le cabinet, qui vient de consacrer un rapport à la "Blockchain dans la finance".

Cette technologie de stockage et de transmission d'informations, qui permet des échanges décentralisés, sans organe de contrôle, et sécurisés, grâce à la cryptographie, trouvent de multiples applications dans la finance, en particulier dans le financement du commerce international (Trade Finance), les paiements transfrontaliers, les opérations de change, la gestion d'actifs, le règlement-livraison des opérations de marché ou l'assurance. Les projets sont en train de passer du stade de l'expérimentation à la mise en production (…)
 
 
 

mercredi 16 janvier 2019

Deloitte décrypte les impacts de la DSP2 sur les banques, les FinTechs et leurs clients

Communiqué de presse (15/01/2019)

Entrée en vigueur pour partie le 13 janvier 2018, la Directive sur les Paiements n°2 doit permettre d’atteindre un double objectif : mieux protéger les clients dans un contexte de cybercriminalité accrue, où fraudes et usurpations d’identité se multiplient, mais aussi favoriser l’innovation, la concurrence entre les acteurs du paiement et l’efficience du marché. Alors que la DSP2 annonçait l’avènement de l’Open Banking, il semblerait bien que ses effets puissent être d’abord d’alourdir le parcours clients et de brider les activités des nouveaux acteurs du marché, de l’agrégateur de compte à l’initiateur de paiement.


La DSP2 : une intention louable

 
La nouvelle Directive Européenne sur les Paiements adresse 3 sujets majeurs pour les acteurs du paiement, anciens comme nouveaux :

1/ Les banques doivent mettre à disposition des Third Party Provider (agrégateurs de comptes, initiateurs de paiements…), via le développement d’API spécifique, les données de paiements de leurs clients.

2/ Pour la consultation des comptes et l’initiation de paiements de plus de 30 € en ligne et de 50 € en boutique, ainsi que pour réaliser des opérations engageantes, une authentification forte, c’est-à-dire combinant au moins deux facteurs entre un code/mot de passe, un appareil possédé (smartphone, carte SIM, clé physique…) et une donnée biométrique (reconnaissance facile, vocale, empreintes digitales) sera désormais nécessaire. Celle-ci devra par ailleurs être renouvelée tous les 3 mois par l’utilisateur pour la consultation des comptes et des opérations.

3/ Les droits des consommateurs sont renforcés avec : l’interdiction des surfacturations en cas de paiement par carte de débit ou de crédit, l’abaissement de 150 à 50 € de la franchise payée par le client en cas de paiement frauduleux par carte et des délais de remboursement raccourcis…

Actuellement, seul le renforcement de la protection des droits des consommateurs est entré en application. Les autres dispositions et notamment l’accès aux données par des acteurs tiers, ainsi que l’authentification forte pour l’accès aux comptes ne seront obligatoires qu’à partir du 14 septembre 2019. Et ce sont elles qui risquent d’être les plus handicapantes pour un certain nombre d’acteurs du marché.

 

Des risques prévisibles pour les agrégateurs et les initiateurs de paiement

 
Budget Insight, Linxo ou encore Bankin sont ce que l’on appelle des agrégateurs de compte, ils permettent à leurs clients d’agréger, au sein d’une interface unique, l’ensemble de leurs comptes bancaires, de paiements comme d’épargne. L’utilité de ce service est de faciliter la gestion de son budget au quotidien via, notamment, des fonctionnalités de catégorisation de dépenses et de calcul de solde prévisionnel. Certains offrent également des fonctionnalités d’initiation de paiement, autorisant des virements entre comptes agrégés sur l’application sans passer par l’interface de la banque. Globalement, l’expérience client est simple et rapide. Tout se passe en quelques clics après que l’utilisateur ait fourni ses identifiants de connexion et son mot de passe.

Il en va de même pour les initiateurs de paiement tels que MyBank, Slimpay, Trustly ou encore Sofort qui proposent aujourd’hui des processus efficaces, simplifiant considérablement les émissions d’ordre de paiement. Un service qui se révèle notamment fort utile pour le e-commerce, en facilitant les transactions, en réduisant les délais de paiement et en faisant barrière aux non-paiements.

A partir du 14 septembre 2019, la DSP2 imposera de sécuriser l’accès aux comptes, ainsi que l’initiation de paiement, ajoutant de nouvelles étapes d’authentification forte pour chaque banque agrégée, à renouveler tous les 3 mois. Celles-ci viendront s’ajouter aux autres dispositifs déjà en place. Cet ajout risque de freiner fortement le développement de nouveaux services et représentera un risque réel de perte de clientèle pour ces acteurs.

De plus, alors que la nouvelle directive devait être synonyme d’ouverture massive du marché aux données bancaires, le texte européen ainsi que ses directives d’application (NB : RTS = règles techniques et de sécurité) laissent une grande part à l’interprétation. On note en effet une absence d’harmonisation concernant la mise en œuvre de DSP2 au niveau européen, tandis que la France l’envisage « à minima », ce qui obligerait les FinTechs à se plier aux solutions d’authentification forte proposées par chaque banque, avec des parcours plus ou moins fluides. Elles ne devraient par ailleurs pas pouvoir modifier la liste des bénéficiaires dits de confiance du client, limitant a priori la gamme de services qu’ils pourront proposer. Enfin, la réglementation aux comptes de paiement sera certainement conscrite, sans volonté majeure de la part des banques françaises d’élargir le périmètre des API exposées aux tiers.

 

Pour les banques, une mise en conformité contraignante


 
Les banques se retrouvent elles-aussi confrontées à un certain nombre de difficultés. Si la DSP2 leur a permis de prendre conscience de la dérégulation de leur marché et de la nécessité d’offrir à leurs clients des interfaces plus agréables, ainsi que de nouveaux services d’agrégation de compte, elle présente également de forts enjeux financiers et organisationnels.

Depuis janvier 2018, les banques intègrent les impacts organisationnels de DSP2 avec la mise en place de reportings (notamment sur les connexions TPP via les API), la modification des outils de gestion de la fraude, la mise en place de nouveaux processus (obligations en termes de service client, remboursements, analyses a posteriori, gestion des réclamations…).

Cette mise en conformité complexe va encore se renforcer en septembre avec l’ouverture à des tiers d’une partie de leur système d’informations. Pour cela, il leur faut APIser et ouvrir à l’extérieur leur système d’information, et organiser des phases de tests avec les futurs consommateurs de ces API. Si toutes ont déjà engagé cette démarche, nombreuses sont celles qui ne seront probablement pas prêtes au moment de l’échéance réglementaire. Enfin, elles doivent également développer les dispositifs d’authentification forte, les mettre en œuvre et préparer les plans de conduite du changement auprès de leurs clients.



En stimulant l’innovation des banques traditionnelles sur leur domaine et compte tenu de la réticence latente des Français à partager leurs données, la DSP2 risque de réduire le marché des nouveaux acteurs en BtoC. Néanmoins, la DSP2 a ouvert la voie à de nouvelles perspectives. D’abord, le développement pour les FinTechs de nombreux cas d’usages BtoB, propices à adresser de nouveaux marchés pour les agrégateurs et pour leurs clients potentiels. La directive accélère également l’innovation pour fluidifier les solutions et parcours d’authentification forte. Enfin, elle présente l’intérêt de faire prendre conscience aux acteurs traditionnels de la nécessité de mieux gérer et exploiter leurs données clients, explique Julien Maldonato, Associé Conseil, Industrie Financière.



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