Paiements, cash management, communication bancaire, signature électronique,
sécurité, automatisation de processus, intégration de données et applications financières

ABONNEZ-VOUS GRATUITEMENT EN CLIQUANT ICI

lundi 25 novembre 2013

Les sociétés se rapprochent de l'échéance Emir

Source : L'AGEFI (07/11/2013)

Les acteurs du « buy-side » s'organisent pour déclarer l’intégralité de leurs transactions sur les dérivés aux « trade repositories ».

Le 12 février prochain, tous les contrats dérivés OTC (de gré à gré) et listés devront être déclarés aux centrales de données (trade repositories) pour se conformer à la nouvelle réglementation imposée par Emir. « Cette obligation s'impose aux cinq classes d'actifs de produits dérivés (crédit, taux, actions, change et matières premières) et aux deux contreparties d'une transaction, qu'elle soit réalisée en Bourse ou de gré à gré, rappelle Stewart Macbeth,président de DTCC Derivatives Repository Ltd (DDRL). En sachant que toutes les opérations en cours au 16 août 2012 ou négociées après cette date devront elles aussi être transmises aux référentiels centraux à la date limite de 'reporting' prévue en février. C'est donc un projet gigantesque qui attend tous les acteurs du 'buy-side'. »

(...)

Un dossier vite réglé
Stratégie inverse chez Yves Rocher où le principe de déclaration en direct s'est rapidement imposé. « Pour une raison simple, explique Laurent Delaurière, directeur trésorerie du groupe. En plus des opérations sur les dérivés réalisées avec les banques, nous possédons aussi des produits dérivés en interne dont les banques n'ont pas connaissance. Il était donc logique d'assurer nous-mêmes ce 'reporting'. » Cette option arrêtée, la direction de la trésorerie prend alors contact avec les deux principaux trade repositories pressentis en Europe, DTCC et Regis TR. « Après avoir comparé les spécifications techniques et les offres de tarifs, nous avons décidé d'ouvrir un compte test chez Régis TR qui ne présage en rien de notre choix final », confie Laurent Delaurière. En parallèle, la direction de la trésorerie se met en quête d'une solution capable d'aller chercher des données hébergées dans l'outil de gestion de trésorerie KTP, de les enrichir avec des informations issues d'autres bases de données, de convertir le tout au format XML, puis de les transmettre à Regis TR. « Pour assurer ce travail que notre système d'information ne pouvait pas assurer en l'état, nous avons tout de suite pensé à Neofi Link, un outil spécialisé dans l'interopérabilité et la circulation des flux que nous utilisons déjà pour réconcilier nos opérations de marché », indique Laurent Delaurière. Cette intuition se révèle la bonne car en trois jours, la question était réglée. « Il nous a en effet fallu une journée pour étudier les spécifications techniques du 'reporting' à Regis TR, une journée supplémentaire pour que l'éditeur Neofi Solutions traduise tout cela en 'process' dans Neofi Link, et une troisième journée pour effectuer un test où nous sommes allés jusqu'à émettre un 'reporting au format XML avec un 'feed-back' positif de la plate-forme Regis TR. » (...)



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Messages les plus consultés